Beethoven Archiduc & Waldstein
Ensemble Marie Soldat, sur piano Rosenberger 1820.
Variations et méditations musicales atteignent ici les sommets que Beethoven s’est attaché à créer. Une musique qui touche l’âme et au-delà comme il le signale à Schindler au sujet du trio Archiduc op. 97. « L’Andante, je le considère comme l’idéal le plus élevé de la sainteté et de la divinité. Ici les mots ne signifient plus rien, ce sont de mauvais serviteurs de la parole divine, la musique l’exprime ».
Les variations de cet Andante ne sont plus motiviques mais selon Boucourechliev « chimiques, elles attaquent en profondeur la substance du thème, les instruments semblent accompagner quelque chose mais quoi ? C’est l’ombre du thème qui peu à peu s’épaissit dans la trame… »
Au contact de l’expérience d’une vie de recherche sur le violon romantique menée par Clive Brown – Professeur invité de l’Université des Arts de Vienne (MDW), éditeur chez Bärenreiter d’une collection « Performance Practice », Laura Granero jeune pianiste issue de la Schola Cantorum Basiliensis, doctorante à MDW et Aldo Mata violoncelliste, vont nous livrer une relecture sur instruments d’époque, de ces œuvres qui devinrent des références absolues pour les générations futures.
Laura Granero introduira le concert avec la sonate op.109 en 3 mouvements, un Vivace possédant un caractère de bagatelle interrompu par deux intermèdes en forme de fantaisie enchaîné à un Prestissimo. Le Final constitue une série de variations sur un thème serein et chantant nous reliant à la thématique des variations, terrain d’expérimentations pour Beethoven.
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Chambre
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