Bernstein Symphonie n° 2
Orchestre de Paris. Dir. : M. Alsop. Kendall, Beethoven.
La fascinante « correspondance des arts » et ses prolongements philosophiques dominent ce concert : la musique y répond à la peinture, représentée par le bouillant et tragique Basquiat, ou à la poésie poignante, existentielle, de W.H. Auden.
Pour Tuxedo Vasco « de » Gama, la compositrice britannique Hannah Kendall puise son inspiration dans une œuvre de Jean-Michel Basquiat, Tuxedo, entrelacs de mots, symboles et hiéroglyphes, livrant une méditation musicale sur le multiculturalisme.
Du même Basquiat, la pièce Eroica, conçue après la disparition de son ami Andy Warhol, propose une violente représentation de la mort, striée de mots barrés, d’éclats de matière et de trace sanglantes. Le peintre fait ici référence à l’iconique Symphonie « Eroica » de Beethoven, originellement dédiée à Bonaparte, et comprenant notamment la célèbre « Marche funèbre ».
Nommée « The Age of Anxiety » en hommage au poème homonyme de W.H. Auden, la Symphonie n° 2 de Bernstein, avec piano solo, évoque au fil de ses deux grandes parties – dont la première dominée par un système de variations – la conversation de plusieurs personnages (trois hommes et une femme) sur l’angoisse existentielle et le vertige de la condition humaine.
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Symphonique
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Elgar
Philharmonique de Radio France. Dir. : D. Harding. R. Capuçon, violon. Tanguy, Chausson.