Bruckner Symphonie n° 7
London Symphony Orchestra. Dir. : Sir S. Rattle. Sibelius.
Les textures orchestrales saisissantes, du plus puissant au plus éthéré, du plus serein au plus tourmenté, de la Septième Symphonie de Bruckner ciselée par la baguette de Sir Simon Rattle à la tête du London Symphony Orchestra.
S’il est plus reconnu en tant que chef mahlérien, Sir Simon Rattle ne manifeste pourtant pas moins d’intérêt pour l’univers de l’« autre » compositeur de symphonies monumentales postromantiques : Bruckner. Le pratiquant très régulièrement depuis son mandat à Birmingham à partir des années 1980, il a notamment récemment dirigé le LSO dans un programme passionnant donnant à entendre les différentes étapes de la gestation de la Quatrième Symphonie. Place cette fois à l’immense Symphonie n° 7, qui valut enfin la reconnaissance au compositeur. Son bouleversant Adagio, que Visconti reprit avec des extraits du premier mouvement dans le superbe et pessimiste Senso, est écrit à la mémoire de Wagner.