Douglas Boyd direction
Orchestre de chambre de Paris. J.E. Bavouzet, piano. Elgar, Haydn, Benjamin.
Au diable le Brexit, le Royaume-Uni n’en a pas fini de se célébrer à Paris… Car le plus parisien des chefs d’orchestre écossais à avoir dirigé l’Orchestre de chambre de Paris, Douglas Boyd, revient tirer une révérence attendue et reportée. Avec bien sûr son compositeur de prédilection, Haydn, et l’une de ses symphonies « parisiennes » les plus célèbres, surnommée « L’Ours » à cause de son finale dansant en forme de rondo. Quant au concerto pour piano n° 3 du même Haydn, il bénéficiera des lumières d’un pianiste de marque : Jean-Efflam Bavouzet, qui interprétera ici sa propre cadence. A ce tableau baigné par les lumières de Turner s’ajouteront le très solennel Elgar et le très moderne George Benjamin. Preuve s’il en fallait que la musique a toujours porté avec elle la plus cordiale entente, d’une rive à l’autre de la Manche.
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