Giner Éclats de peau
Solistes de l'Ensemble intercontemporain. S. Grosjean, percussions corporelles, chorégraphie. Reich, Takemitsu.
Mêlant esprit ludique et virtuosité, jonglant allègrement avec des instruments hétéroclites et spectaculaires, les percussionnistes de l’Ensemble intercontemporain nous offrent un feu d’artifice de rythmes, de puissance et de couleurs, pour le plus grand plaisir des sens !
Les percussions, Bruno Giner les a véritablement dans la peau ! Éclats de peaux, la dernière pièce qu’il leur a consacrée pour l’Ensemble en 2017, met ainsi aux prises trois percussionnistes et 2 grosses caisses d’orchestre : frappant et virtuose… Virtuose aussi, Silence must be! de Thierry De Mey. Mais là, point d’explosion sonore : seulement le silence et un « chef soliste » qui bat sa partition face à un orchestre fantôme. C’est aussi le silence qui domine dans Trichromie de Yoshihisa Taïra : celui qui s’installe après la fin de la vibration des instruments, quand la nature reprend ses droits. Une nature que l’on retrouve dans Rain Tree de Toru Takemitsu, quand les Nagoya Marimbas de Steve Reich installent leurs déphasages dans la durée…
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