Paavo Järvi direction
Orchestre de Paris. M. Dueñas, violon. Grieg, Tchaïkovski, Nielsen.
Tableau scandinave avec la séduction de Peer Gynt, hymne à la Norvège, et l’intense Symphonie n° 2 de Nielsen, qui fut aussi un grand violoniste. Du violon ? Comptons sur l’archet de Maria Dueñas pour enflammer le redoutable Concerto de Tchaïkovski !
Avec Peer Gynt, composé à la demande d’Ibsen en personne, Grieg a déployé, avec des échos de Moussorgski, Chopin ou Wagner, toute l’étendue de son art. Danses virevoltantes, mélopées orientales, noble simplicité des chants populaires, pages idylliques de calme orchestral, interludes dramatiques, marches galvanisantes : chacun garde en mémoire les accents du « Roi de la montagne » ou de la chanson de Solveig.
Inspirée d’une série de gravures populaires, la Symphonie n° 2 de Nielsen place pour sa part l’orchestre au diapason des « tempéraments » : le colérique, avec ses rythmes impétueux, le flegmatique, avec sa valse lente, le mélancolique et le sanguin se succèdent sur la scène musicale.
Redoutablement virtuose, le Concerto pour violon de Tchaïkovski impose enfin la mélancolie de ses cantilènes et la fièvre de son lyrisme éperdu, exigeant du soliste une technique sans faille.
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