Sibelius Symphonie n° 5

Martha Argerich retrouve l’Orchestra Dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Antonio Pappano pour le Concerto en sol de Ravel.

C’est au Concerto en sol de Ravel qu’Argerich a consacré son premier disque avec orchestre, en 1967 (avec Claudio Abbado et les Berliner Philharmoniker) : elle entretient avec cette œuvre une proximité rare, aussi convaincante dans la pétillance des mouvements extrêmes que dans la merveilleuse mélancolie de l’Adagio assai central, d’une intense émotion. De cette partition, écrite au soir de sa vie, Ravel disait : « C’est un concerto […] écrit dans l’esprit de ceux de Mozart et de Saint-Saëns. Je pense, en effet, que la musique d’un concerto peut être gaie et brillante, et qu’il n’est pas nécessaire qu’elle prétende à la profondeur ou qu’elle vise à des effets dramatiques. » Écrites toutes deux durant la Première Guerre mondiale, la Symphonie « Classique » de Prokofiev et la Cinquième Symphonie de Sibelius complètent le programme.