Sibelius Symphonie n° 1
Orchestre national d’Île-de-France. Dir. : C. Scaglione. R. González-Monjas, violon. Lindberg, Salonen.
En 1900, la Symphonie n°1 de Sibelius fait de la Finlande une grande nation musicale. Bien plus tard, Esa-Pekka Salonen est devenu une star internationale, et l’irruption de Magnus Lindberg sur la scène contemporaine a fait l’effet d’un coup de tonnerre.
À l’origine, la Symphonie n°1 de Sibelius était une musique à programme : on devait sentir « le vent froid qui souffle de la mer » dans le premier mouvement ; dans le deuxième, le pin du Nord rêvait au palmier du Sud ; le troisième devait être un « conte d’hiver »… Le compositeur abandonna l’idée, mais on ne peut dénier à sa musique un puissant pouvoir évocateur des grands espaces scandinaves. Magnus Lindberg, également, rêve de sud et de sa chaleur : Feria nous replonge dans l’exubérance des fêtes espagnoles. Quant à Esa-Pekka Salonen, sa fulgurante carrière lui a fait voir bien du pays : il offre dans son Concerto pour violon « une forme de résumé de [ses] expériences en tant que musicien et être humain ».
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