Stockhausen Freitag aus Licht
Le Balcon, Orchestre d’enfants du CRR de Lille, Chœur de la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Dir. : M. Pascal. S. Costa, mise en scène…
Initié en 1977 et achevé en 2003, Licht (Lumière) échappe à tous les qualificatifs : au fil de ces sept opéras, durant un total de 29 heures, Karlheinz Stockhausen tente de créer tout un univers, en y rejouant le grand combat du bien contre le mal.
Jamais le cycle Licht n’a été monté dans son intégralité dans le cadre d’une même production. C’est le pari que relèvent l’Ensemble Le Balcon et son chef Maxime Pascal depuis quatre ans. Chaque opéra est dédié à un jour de la semaine, auquel correspondent une planète et ses attributs mythologiques. Freitag (vendredi) est ainsi associé à Vénus, dont les qualités spirituelles sont le savoir et la raison. L’opéra met en scène Ève et Lucifer. Pour Stockhausen, c’est l’opéra de la tentation : tentation d’Ève par Lucifer, tentation d’utiliser le corps comme un instrument, tentation de transformer un son en un autre. Le compositeur s’intéresse particulièrement aux mouvements du son dans l’espace ainsi qu’à créer des « reliefs sonores mobiles ».
L’accueil du public (Gruss) se déroulera en musique dans le hall de la Philharmonie à partir de 18h30. L’adieu au public (Abschied) prolongera l’opéra de la même manière vers 22h30.
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