Coups de cœur - XXe siècle

Strauss, Le Chevalier à la rose Du 21 mai au 5 juin, Théâtre des Champs-Élysées

Strauss, Le Chevalier à la rose Partager sur facebook

Inspiré par le monde viennois du XVIIIe siècle, Le Chevalier à la rose pose un regard subtil non dénué de nostalgie sur le passage du temps et l’évolution des relations humaines.

On y suit l’histoire d’Octavian, un jeune noble qui entretient une relation secrète avec la Maréchale, une femme plus âgée et mariée. Chargé de porter une rose d'argent à Sophie, promise au grossier Baron Ochs, les deux jeunes gens tombent amoureux au premier regard. S’ensuit une série de stratagèmes visant à déjouer les plans du baron. Au cœur de cette comédie se joue cependant un drame : celui de la Maréchale, qui comprend qu’elle doit laisser partir Octavian et renonce finalement à leur liaison. Musicalement, l’œuvre marque un tournant dans la carrière de Strauss. Après les opéras plus sombres que sont Salomé ou Elektra, le compositeur imagine ici une musique pleine de légèreté et d’élégance, influencée par la tradition mozartienne et parée d’une orchestration somptueuse. Composé sur un livret du poète Hugo von Hofmannsthal, Le Chevalier à la rose fut créé en 1911 à l'Opéra de Dresde. Il est aujourd’hui l’un des opéras les plus populaires du répertoire germanique, à la fois pour sa richesse musicale, la profondeur de ses personnages et la beauté de ses ensembles vocaux (notamment le célèbre trio final). Au Théâtre des Champs-Élysées, une distribution de haut vol a été réunie sous la baguette de Henrik Nánási, avec en tête Véronique Gens (La Maréchale), Niamh O'Sullivan (Octavian) et Regula Mühlemann (Sophie).

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