Coups de cœur - Romantique

Beethoven, Symphonie n° 7 Les 1er, 5 & 6 février, La Seine Musicale & Philharmonie

Beethoven, Symphonie n° 7 Partager sur facebook

Créée le 8 décembre 1813 à Vienne, la Symphonie n° 7 de Beethoven déploie une énergie prodigieuse qui fascine encore l’auditeur actuel. On l’entendra à deux reprises ce mois-ci, d’abord à la Seine Musicale puis à la Philharmonie.

Si les premières notes de la partition furent jetées sur le papier dès 1806, la majorité de la musique fut composée pendant l’hiver 1811-1812. La création de l’œuvre marqua les esprits car une autre pièce polémique fut créée pendant le même concert : La Victoire de Wellington, qui célébrait la défaite du 21 juin 1813 de Napoléon (Beethoven le détestait viscéralement depuis qu’il s’était fait sacrer empereur). Il est difficile d’affirmer que la symphonie tire toute son inspiration elle aussi des circonstances politiques que traversait le pays, mais le compositeur y fut vraisemblablement sensible.
En quatre mouvements, l’œuvre reprend les codes du classicisme tout en ouvrant de nouvelles voies expressives qui annoncent le romantisme. Son second mouvement Allegretto, une marche hypnotique à la grande intensité émotionnelle, est particulièrement célèbre.
Deux phalanges de premier plan rendront justice à cette « apothéose de la danse » pour reprendre l’expression de Wagner : l’Orchestre Pasdeloup dirigé par Marzena Diakun à la Seine Musicale, puis l’Orchestre de Paris à la Philharmonie, sous la direction de Karina Canellakis.

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